Edito décembre 2019
DES GPS AU SEIN DE NOTRE PAROISSE ? Qu’est-ce qu’un GPS ? Certains d’entre nous ont un GPS (Géolocalisation Par Satellite) dans leur voiture pour leur indiquer la route à suivre afin d’arriver à destination. Au sein de notre paroisse, nous avons le projet d’installer des GPS. C’est quoi ce genre particulier de GPS que nous voulons installer dans notre paroisse ? Le GPS dont je parle ici n’est pas fait pour guider notre voiture. Ce GPS particulier est fait, plutôt, pour guider notre vie de foi, notre vie en tant que chrétien, c’est une manière de vivre notre foi, de vivre notre vie de chrétiens. C’est quoi alors, un GPS ? Dans ce GPS, G c’est Groupe, P c’est Partage, et S c’est Soutien. Un GPS c’est donc un Groupe de Partage et de Soutien. Il s’agit, d’abord, d’un groupe, c’est-à-dire d’un ensemble de quelques personnes. Nous ne serons pas seuls. C’est « l’être ensemble » pour vivre sa foi. Et ce groupe fait du partage. Qu’est-ce qu’on peut partager au sein d’un GPS ? On peut tout partager : nos vécus, nos joies, nos souffrances, nos espoirs, notre foi, nos prières, l’évangile, une partie de belote, de pétanque, une marche, les grenouilles etc. Nous pouvons partager entre nous tout ce qui se passe dans nos vies. Puis il y a un soutien mutuel au sein d’un GPS parce que nous avons besoin de nous soutenir les uns les autres.
Objectif du GPS : L’objectif fondamental d’un GPS est de nous aider à vivre ensemble notre foi dans toutes les dimensions de nos vies. Au sein d’un GPS, notre foi éclaire tous les domaines de nos vies. Et c’est l’idée de communion qui unit les membres d’un GPS car Dieu lui-même est communion d’amour entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Pour cela, nous avons à vivre trois sortes de communions :
Communion avec Dieu : C’est le domaine de la vie de prière et de la vie spirituelle
Communion avec nos frères : C’est le domaine de la vie fraternelle, de la charité envers les autres, de la solidarité, de la bienveillance etc.
Communion avec la nature : C’est le domaine de la vie matérielle et économique. C’est tout ce qui est activité de production, de transformation, de commercialisation et d’échanges, de consommation. Bien entendu, il y a une attention particulière à la sauvegarde de l’environnement : l’écologie intégrale dont parle le pape François.
Modalités de fonctionnement d’un GPS : Les membres d’un GPS peuvent être des personnes d’un quartier, ou d’un village. Cela évitera des déplacements pour se rencontrer. Un GPS peut se constituer aussi par affinités. Tout baptisé peut, volontairement et librement, se faire membre d’un GPS. Un membre d’un GPS peut, par ailleurs, faire partie d’un mouvement ou d’une association : MCR, CMR, Scouts, Secours catholique, CSVP, CCFD, différentes sortes de clubs. Nos engagements actuels, quels qu’ils soient, ne nous empêchent pas d’être membres d’un GPS. La périodicité des rencontres ne doit pas constituer un poids pour les membres. Il revient à chaque GPS de déterminer la fréquence de ses rencontres. La confidentialité et la discrétion sont indispensables. Du fait que tout peut être partagé au sein d’un GPS, même les problèmes les plus intimes, la confidentialité et la discrétion entre ses membres sont de rigueur. Le contenu des rencontres doit être décidé par chaque GPS, il peut varier d’une rencontre à l’autre, par exemple : temps de prière, partage d’évangile, partage de vie, échange de nouvelles, partage sur un thème, temps convivial etc. Par ailleurs, un GPS peut aussi participer à l’animation de l’eucharistie dans son village parmi les équipes liturgiques.
Le Veilleur : Un GPS peut fonctionner sous la vigilance d’un veilleur, qui a surtout le souci de la cohésion et du bon fonctionnement du groupe. Le rôle de veilleur tourne à tour de rôle suivant un rythme à déterminer par les membres.
Bref, le GPS vise essentiellement à renforcer la joie et le bonheur de vivre ensemble sa foi en Jésus ressuscité. Bonne marche vers Noël à tous !
P. Clément
Toute ma famille et moi-même vous remercions très vivement pour l’amitié dont vous nous avez entourés lors du décès de mon frère Edmond.