Gardons l’espérance et le sourire et prenons nos responsabilités
Oui, après le confinement, la vie continue. Néanmoins, nous pouvons faire quelques remarques. Tout d’abord, cette pandémie a montré la grande fragilité et la vulnérabilité de l’être humain qui, nous l’avons constaté, est loin d’être tout puissant. Elle a rappelé aussi l’importance et la grandeur de nos responsabilités dans la gestion de la création. Car, par amour pour nous, Dieu nous a créés libres et responsables. Aussi avons-nous à toujours bien mesurer les conséquences de nos actes.
Et, pour nous chrétiens, durant ce combat contre le coronavirus, Dieu était et est avec nous. Il combattait et continue à combattre à nos côtés. Il souffrait et souffre encore avec nous. Il était angoissé avec nous. Il pleurait avec nous. En même temps, Dieu n’a jamais cessé de croire en nous, car Il nous a donné toutes les grâces dont nous avons eu besoin pour faire face à cette crise sanitaire. L’Esprit-Saint nous soutient dans tous les efforts que nous faisons.
Sûrement, pendant ce confinement, nous avons pu vivre des moments très difficiles, mais aussi des expériences merveilleuses. Essayons de développer ce que nous avons vécu de beau et de bien durant ce confinement.
Nous n’oublions pas non plus d’exprimer toute notre gratitude devant le dévouement et l’abnégation des soignants, parfois au péril de leur propre vie, et de toutes les personnes qui ont continué à assurer leur travail pour que la société puisse continuer à vivre.
Ce confinement nous a obligés et nous a appris aussi à vivre autrement, à revenir à l’essentiel. Développons ce qui nous a semblé positif dans la gestion de notre quotidien.
Certes, nous étions privés de célébrations communautaires des sacrements et des différentes formes de prière. Nous en avons souffert, et cela se comprend. Néanmoins, cette situation nous a permis d’entrer en communion avec Dieu autrement, Lui qui est toujours présent au milieu de nous, où que nous soyons et quelles que soient les situations que nous vivons, c’est cela la grandeur de l’amour de Dieu pour nous.
Par ailleurs, nous sommes de tout cœur avec ceux qui ont perdu, durant cette pandémie, un être cher qu’ils n’ont pas pu accompagner comme ils le souhaitaient lors de cette séparation ultime. Nous les assurons de notre prière.
En outre, restons très vigilants pendant le déconfinement. Prenons bien soin de nous-mêmes et des autres. Continuons à respecter scrupuleusement les gestes barrière et la distanciation sociale, afin d’éviter une seconde vague de la pandémie. Nous devrions être très prudents. Néanmoins, nous ne devrions pas avoir peur des autres.
Entretemps, n’oublions pas de donner au Denier de l’Eglise pour le bon fonctionnement de notre diocèse ainsi qu’à la quête pour le bon fonctionnement de notre paroisse.
En tous cas, vivons dans l’espérance, c’est à dire dans la confiance en un avenir meilleur rempli de l’amour fou que Dieu a pour chacun de nous. C’est Jésus ressuscité qui est la source et le fondement de notre espérance et de notre optimisme. En effet, par sa résurrection, Jésus a vaincu une fois pour toutes toute forme de mal, de péché et de mort. Et cette espérance et cet optimisme nous procurent la force et le courage nécessaires pour prendre nos responsabilités.
Aussi, si quelquefois nous rencontrons une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyons généreux, donnons-lui le nôtre, car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut plus en donner aux autres. Le sourire est la signature de l’amour vrai.
Enfin, faisons tout pour que le monde d’après la pandémie soit meilleur que celui d’avant.
Bon courage à tous !
Père Clément